Gare du Grand Paris Express de Rueil-Suresnes Mont Valérien © architecturestudio
L’EXEMPLE DU GRAND PARIS EXPRESS (GPE) ET DE SES PROJETS D’URBANISME
Pendant plusieurs décennies, la politique française d’aménagement du territoire s’est montrée favorable aux villes les plus peuplées au point qu’une loi (de 2014) s’est intitulée comme devant assurer « l’affirmation des métropoles ». Précédemment, en 2010, une autre loi a surtout souhaité privilégier Paris, avec le très important projet d’une nouvelle infrastructure de transport, le métro du Grand Paris Express (GPE), accompagnée de projets d’urbanisme. Or ce projet, le plus important en Europe, suscite de nombreuses questions : correspond-il aux besoins prioritaires des Franciliens ? Est-il soutenable financièrement ? Son équation démographique peut-elle être aisément résolue ? Les paradigmes conduisant à ce projet sont-ils fondés ? Enfin, après la pandémie Covid-19, le GPE est-il plus justifié que jamais ou fait-il fausse route en termes d’aménagement du territoire